Un pays, tout comme un individu, porte des mémoires transgénérationnelles qui influencent son identité, son destin et les énergies qu’il véhicule.
La France est marquée par des blessures profondes, des schémas récurrents et des serments inconscients qui se rejouent à travers son peuple, ses institutions et ses événements historiques.
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1. Un pays construit sur le sang et la révolte
Depuis des siècles, la France se définit à travers la lutte, la révolution et le renversement du pouvoir.
La Révolution française (1789) a marqué une mémoire collective de violence et de rupture brutale avec l’ancien ordre.
Le sang versé sur les pavés, les têtes coupées sous la guillotine, la terreur… Autant de traumatismes collectifs qui nourrissent encore aujourd’hui une méfiance envers les dirigeants et une pulsion quasi instinctive de contestation.
Les guerres mondiales, les colonisations et décolonisations ont ancré une mémoire de conflit et de domination, avec des blessures non cicatrisées (culpabilité, sentiment d’injustice, rejet de l’autorité).
Mémoire transgénérationnelle : La France porte un serment de lutte permanente, comme si avancer nécessitait toujours un combat.
Cette mémoire collective engendre encore aujourd’hui des mouvements sociaux explosifs, des colères populaires intenses et un besoin de révolte face à toute autorité.
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2. Une relation ambivalente avec le pouvoir
De la monarchie absolue à la République, la France oscille entre la recherche d’un guide fort et la volonté de s’en libérer. Elle aime et rejette le pouvoir en même temps.
Les figures de pouvoir sont souvent perçues comme corrompues, élitistes, voire oppressives, nourrissant une méfiance généralisée et un rapport conflictuel avec l’État.
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Mémoire transgénérationnelle : La France porte un héritage de soumission-révolte, empêchant une relation apaisée et équilibrée avec l’autorité. Cela se traduit par un climat politique instable et une alternance perpétuelle entre espoir et désillusion.
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3. Le poids des croyances religieuses et morales
L’empreinte catholique a profondément marqué la psyché collective française (séparation eglise - Etat 1906, c'est encore 'frais") : la notion de sacrifice, de culpabilité et de rédemption imprègne encore les mentalités, même chez les non-croyants.
Les serments religieux (obéissance, pauvreté, chasteté, devoir, souffrance rédemptrice, peur du châtiment) continuent d’exister sous d’autres formes : méfiance face à l’abondance, dévalorisation de la réussite matérielle, peur d’être "punis" en cas d’écart moral.
Mémoire transgénérationnelle : La France porte un serment collectif où la souffrance et le sacrifice sont valorisés. Cela explique pourquoi, encore aujourd’hui, la réussite est souvent perçue comme suspecte et pourquoi tant de personnes s’auto-sabotent inconsciemment dès qu’elles sortent des cadres établis.
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4. Un héritage colonial et des blessures non résolues
L’histoire coloniale a laissé des empreintes profondes de domination et de rejet, visibles dans les tensions sociales et identitaires actuelles.
La mémoire de la honte et de la culpabilité est encore très présente : la France peine à regarder son passé en face, oscillant entre déni, justification et réparation symbolique.
Mémoire transgénérationnelle : Un pays qui ne libère pas son passé est condamné à le répéter sous d’autres formes. Les divisions sociales actuelles, les crispations identitaires et les blessures de reconnaissance en sont des manifestations directes.
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Comment libérer la France de ses mémoires transgénérationnelles ?
1. Identifier les schémas inconscient
Prendre conscience des conditionnements collectifs qui nous affectent individuellement : avons-nous intégré la croyance que "la vie est une lutte" ? Que "les riches sont des voleurs" ? Que "le pouvoir est forcément oppressif" ?
2. Couper les serments et vœux inconscients
Il est possible d’annuler, énergétiquement et symboliquement, ces engagements hérités du passé. Cela peut se faire par des rituels de libération, des constellations collectives, des prises de conscience profondes.
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Un pays peut se " guérir", comme un individu et grâce à une nouvelle conscience de son peuple.
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Que ressentez-vous face à cet héritage collectif ?

Pensez-vous que nous pouvons changer la mémoire de notre pays ?
Sommes-nous prêts à questionner les serments du passé, à sortir des schémas de lutte et de division pour écrire une nouvelle histoire collective ?
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