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Mémoires de guerre : quand le passé vit dans nos cellules

Le 8 mai, nous honorons la mémoire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais certaines guerres ne s’arrêtent pas à la dernière bombe.

 

Elles laissent des cicatrices invisibles, des blessures silencieuses qui traversent les générations, affectant ceux qui ne les ont pas vécues directement.


Une étude publiée ce mois-ci dans Scientific Reports met en lumière un phénomène surprenant mais scientifique : les enfants de familles syriennes exposées à la guerre portent, dans leur biologie même, les empreintes des violences vécues par leurs parents et grands-parents :



Le traumatisme se transmettrait dans les gènes des descendants, de façon silencieuse, en dehors de toute conscience, de génération en génération. Ce processus est appelé "transmission épigénétique". Autrement dit, même les enfants qui n’ont pas vécu le conflit peuvent ressentir les effets de la souffrance et des horreurs de la guerre à travers des modifications biologiques inscrites dans leurs gènes.

 

Ces marques épigénétiques sont une mémoire du passé, dont les effets se manifestent à travers des symptômes émotionnels, physiques et comportementaux.


Mémoires de guerre : quand le passé vit dans nos cellules
Mémoires de guerre : quand le passé vit dans nos cellules

Les recherches actuelles montrent que les traumatismes de guerre laissent des traces durables, influençant l'expression des gènes et leur transmission aux générations futures.

 

Dans le cas des réfugiés syriens, ces marques se répercutent dans la biologie de leurs enfants et petits-enfants, bien après la fin des hostilités. Et ces mémoires de guerre invisibles peuvent manifester :

 

  • Des troubles émotionnels : des peurs irrationnelles, une anxiété persistante, des épisodes de dépression récurrents, souvent sans cause évidente. Ces sentiments sont hérités, mais leur origine reste floue et incomprise.

 

  • Des schémas de comportement : des réactions automatiques face au stress, à des figures d'autorité ou des situations perçues comme menaçantes. Ces réponses sont souvent disproportionnées et ne trouvent aucune logique apparente dans le vécu immédiat de l’individu, mais sont profondément ancrées dans des mémoires collectives.

 

  • Des problématiques de santé : des signes physiques de vieillissement prématuré, une vulnérabilité accrue à certaines maladies, ou encore des troubles digestifs, cardiaques ou hormonaux. Ces pathologies sont souvent liées à des mécanismes de stress prolongé, enracinés dans les générations précédentes.

 

  • Des difficultés relationnelles : un rapport perturbé à l’autre, une difficulté à faire confiance, à s’engager ou à établir des liens durables. Ces problématiques trouvent souvent leur origine dans les traumatismes vécus par les ancêtres, qui influencent inconsciemment la manière dont une personne vit ses relations affectives et sociales.


Ces phénomènes soulignent à quel point les événements vécus par nos ancêtres, souvent dans le cadre de guerres, de violences ou d'oppressions, ont des répercussions bien au-delà de leur époque.

 

Ils se transmettent, invisibles, dans les âmes des générations suivantes.

 

Ce ne sont pas des héritages tangibles que l'on peut voir ou toucher, mais des échos émotionnels, des lourdeurs qui pèsent sans qu'on en comprenne toujours l’origine.

 

Cela rejoint profondément ce que je constate chaque jour dans mes accompagnements thérapeutiques : nous portons parfois des douleurs anciennes, des souffrances qui ne nous appartiennent pas directement, mais qui sont inscrites dans notre histoire familiale, dans la mémoire collective de nos ancêtres.

 

Ces mémoires peuvent être libérées, guéries, si nous acceptons de les reconnaître et de les traverser.


Mémoires de guerre : quand le passé vit dans nos cellules
Mémoires de guerre : quand le passé vit dans nos cellules

Qu'ont vécu nos ancêtres lors des dernières guerres ?

 

Que ce soit sur le front, dans les foyers, dans les camps de réfugiés, ou à travers la souffrance des femmes et des enfants, ces mémoires de guerre ont marqué les individus de manière profonde.

 

Et ce qui continue, malgré nous, de nous hanter, ce sont ces traumas non guéris, ces mémoires figées qui peuvent continuer à se transmettre à travers les générations, silencieusement, à travers les gènes, les comportements et les émotions.


Mais il n’est pas trop tard. Ces transmissions intergénérationnelles ne sont pas des fatalités. Il est scientifiquement prouvé que des approches thérapeutiques, telles que la psychogénéalogie, peuvent aider à identifier, à comprendre, et à libérer ces mémoires familiales.

 

En retraçant l'arbre généalogique, en mettant en lumière les événements traumatiques non résolus, il est possible de rompre le cycle et de guérir.

 

La psychogénéalogie au travers des constellations familiales et chamanique que je te propose, nous permet de décoder les empreintes invisibles laissées par nos ancêtres et de les libérer de manière consciente, afin que nous puissions avancer sans être prisonniers des fantômes du passé.

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​© 2021 Sarah Visions Chamaniques

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