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Depuis toujours, nous savons que tout est cyclique : la naissance, la mort, le renouveau… Pourtant, quand la vie nous arrache quelque chose – une personne, une situation, une illusion de stabilité – nous résistons, nous souffrons, comme si une partie de nous refusait l’inévitable...et rêvait de tout figer dans un "parfait" ...
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Pourquoi l'être humain refuse t'il d'accepter ces cycles et changements qui sont présents depuis la nuit des temps ?
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Une mémoire oubliée d’un état originel ?
De nombreuses traditions spirituelles parlent d’un temps où l’humanité vivait en parfaite harmonie avec le flux de la vie, reliée au divin, à l’univers, à une intelligence plus vaste.
Dans cet état originel, tout était perçu comme un mouvement naturel, sans attachement ni peur.
Nous savions que tout change, que tout se transforme, et nous l’acceptions sans souffrance.
Nous étions reliés à quelque chose de plus grand, où nous avions conscience de notre place dans le grand mouvement de la vie.
Puis, l'Humanité a "chuté". Pas une chute physique, mais une chute de conscience. .de nombreux mythes et récits témoignent de cette chute..
On s’est identifié à la matière, à nos attachements, à notre ego..
On a oublié ce lien profond avec l’univers, avec le divin, avec l'immortalité de l'âme..nous avons oublié d'où nous venions véritablement..Nous avons oublié notre nature véritable. .
Pourtant ce "souvenir" nous hante - cette Nostalgie, cette tristesse de l'Origine "perdue"..
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On s’accroche pour ne pas sentir le "vide" qui nous a envahi
Nous nous accrochons aux personnes, aux situations, aux repères, comme si nous pouvions figer le temps.
Mais ce n’est qu’une illusion, une tentative de contrôle sur un monde - la Vie - en perpétuelle évolution.
Plus nous résistons au mouvement naturel de la vie, plus nous souffrons.
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Accepter le changement, c’est se souvenir !
Accepter le changement, ce n’est pas juste une belle théorie spirituelle, c’est un retour à notre vraie nature, à notre "maison", à notre "Eden".
On croit souvent que lâcher prise, c’est renoncer, perdre quelque chose, ou pire, se résigner. Pourtant, c’est tout l’inverse.

Se souvenir que la vie est mouvement, qu’elle ne s’arrête jamais. Rien ne nous appartient vraiment, tout circule.
Les relations, les situations, même notre propre corps : tout est en perpétuelle évolution.
Se souvenir que nous sommes l’énergie qui traverse ces expériences, nous sommes celui qui vit, et non pas ce qui est vécu.
Se souvenir que chaque fin est un commencement.
Nous avons peur des pertes, on lutte contre ce qui part...
Mais en réalité, chaque départ crée un espace disponible pour quelque chose de nouveau.
C’est souvent dans le vide que l’essentiel se révèle: nos vérités profondes.
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Accepter le changement, c’est donc retrouver cette confiance - cette foi oubliée..se souvenir de qui nous sommes vraiment.
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L’Art du Souvenir – Une Clé pour Traverser le Changement, un processus de guérison.
Quand je guide quelqu’un dans une libération transgénérationnelle ou karmique , je l’invite toujours à plonger au cœur de ce qui bloque, à écouter ce qui cherche à s’exprimer à travers le corps, les émotions, les visions.
Ce n’est pas un simple travail de prise de conscience mentale, c’est un dialogue avec l’âme, avec l’invisible.
Car se souvenir, ce n’est pas juste "se rappeler quelque chose". C’est ressentir, réactiver une connaissance intérieure.
C’est reconnecter avec la sagesse que nous portons tous en nous, mais que la vie, les traumas et les peurs ont mise sous silence.
C'est réactiver un état originel, naturel, d'Amour, d'acceptation, d'empathie qui permet la libération..
Ce moment où l’on comprend que le changement n’est pas une fin, mais un passage.
Que ce qu’on pensait être une perte est en réalité une initiation.
Accepter le changement, c’est donc bien plus que lâcher prise.
C’est se souvenir.
Se souvenir que nous sommes faits pour évoluer.
Que la vie ne nous arrache rien, elle nous replace juste sur notre chemin.
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