☽ Quand le développement personnel devient un outil de contrôle ☾

☽ QUAND LE DÉVELOPPEMENT PERSONNEL DEVIENT UN OUTIL DE CONTRÔLE ☾

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On se plonge dans les pratiques de développement personnel.

On affine nos intentions.

On choisit chaque mot de nos demandes à l’univers.

On évite le "négatif" - On formule le "positif".

On médite pour attirer le meilleur.

On fait des rituels pour se protéger du pire.

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Et au fond…

On essaie de contrôler la vie.

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Comme si nos bonnes actions, nos mantras parfaits, nos formulations impeccables pouvaient nous garantir d’éviter les épreuves.

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Mais la vie n’obéit pas à nos incantations.

Elle nous traverse, avec son lot d’imprévus, de douleurs, de cadeaux inattendus.

Elle ne récompense pas les "bons élèves" et ne punit pas les "mauvais".

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Là où le développement personnel est précieux, c’est quand il nous aide à nous accomplir.

Oser prendre notre place.

Exprimer nos émotions.

Changer nos postures intérieures et relationnelles.

Nous ouvrir à des possibles.

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Dans ce cas-là, oui, ça change nos vies.

Parce que c’est nous qui faisons le job.

Pas parce qu’on essaie de manipuler le fil de la vie.

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Alors à quoi ça sert, le développement personnel et la spiritualité ?

À traverser.

À se relever.

À apprendre à accueillir ce qui est, même quand c’est dur.

À mettre du sens là où tout semble s’écrouler.

À trouver la force intérieure pour se tenir debout au milieu de la tempête.

À transformer nos blessures en ressources.

À grandir à travers ce que la vie nous impose, pas à côté.

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Et oui, parfois aussi, le développement personnel nous aide à réussir.

Dans nos projets.

Dans nos relations.

Dans nos émotions.

Parce qu’il nous apprend à oser.

À poser des limites.

À adopter des postures qui nous ouvrent des portes.

Mais dans ce cas, c’est nous qui faisons le job.

Pas une formule magique.

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La vie n’a pas besoin d’être contrôlée. Elle a besoin d’être vécue.

Et le développement personnel, la spiritualité… sont là pour nous aider à traverser, pas à éviter..

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Je crois que l’illusion de contrôle est ce qui nous enferme le plus.

Parce qu’on vit alors avec la peur permanente de "mal faire".

De ne pas assez bien formuler.

De ne pas assez bien penser.

De ne pas assez bien pratiquer.

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Et cette peur, paradoxalement, nous coupe de la vie.

Elle nous rend prisonniers de nos propres croyances spirituelles.

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Pour moi, le véritable chemin n’est pas de chercher à contrôler la vie, mais de l’habiter pleinement.

De se laisser traverser.

De dire oui à ce qui vient, même quand ça fait mal.

Pas un oui de soumission.

Un oui de confiance.

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Parce qu’il y a une sagesse dans ce qu’on vit, même si elle nous échappe.

Parce qu’il y a un sens, même quand on ne le comprend pas.

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Et peut-être que la vraie liberté spirituelle, c’est ça :

Ne plus chercher à éviter.

Ne plus chercher à mériter.

Mais apprendre à rencontrer ce qui est, et à se rencontrer soi, au passage.

Quand le développement personnel devient un outil de contrôle